Liebe Syra,
combien de fois j’ai longé les eaux,
conquis les rivières; sur la glace épaisse de l’hiver,
la tourbe de l’automne,
ou le printemps, mi-neige, mi-bouette,
l’été, de chaloupes et de corps.
J’aurais aimé sa pureté,
sauter à pied joints et y évaporer
toute la chaleur de mon corps,
me laisser porter par le courant,
et découvrir la berge
des campagnes münsterlandoises.
Liebe Grüße
Neïtah